Absolument ! Merci, monsieur le président. Nous avons le devoir collectif d'essayer de mieux comprendre, et quoi de mieux qu'un prototype pour ce faire ?
Grâce au régulateur, nous avons l'autorisation d'utiliser les batteries pour le réseau. La directive européenne n'interdit pas de le faire. Demain, les voitures électriques constitueront un volume de stockage extrêmement important. Mais le problème de cette énergie fatale stockée, c'est de savoir comment la délivrer, quel volume, quelle puissance délivrer. Le sujet n'est pas tant de stocker que de déstocker. On a toujours un peu de perte en ligne, mais après il faut restituer. Je suis de ceux qui pensent que le vehicle to grid, donc l'injection via le stockage massif, facilitera la gestion du système électrique. C'est un grand enjeu pour l'avenir, qui court-circuite un peu l'intérêt économique de l'hydrogène, mais il faut travailler sur les deux.
S'agissant du dialogue avec les territoires, j'ai dit le fond de ma pensée.
Je rappelle enfin que pour faire de l'hydrogène, il faut de l'électricité. Nous raccordons des producteurs d'hydrogène, comme H2V Industry, à Dunkerque et en Normandie, qui réalisent actuellement des usines. Nous essayons d'être facilitateurs afin qu'eux-mêmes deviennent des exploitants à titre expérimental, mais si on ne part jamais on est sûr de n'arriver jamais.