Vous avez certainement eu des échos d'un reproche qui a été fait récemment à des interprètes qui travaillent ou ont travaillé pour le compte de l'OFPRA et de la CNDA. Il leur a été reproché d'avoir des liens avec le gouvernement du pays dont ils sont originaires et de lui avoir transmis l'identité des demandeurs d'asile réfugiés en France. Il s'agissait en l'espèce d'interprètes azéris, c'est-à-dire venus d'Azerbaïdjan. Avez-vous eu la possibilité, dans le cadre de votre candidature, de réfléchir aux précautions qui pourraient être prises par l'OFPRA pour s'assurer de la neutralité politique et de la moralité des personnes recrutées, alors qu'il est fréquent que les interprètes travaillant pour le compte de l'OFPRA gardent des liens personnels avec leur pays d'origine ?