Je m'associe évidemment aux propos positifs qui ont été tenus au sujet de l'action de Pascal Brice à la tête de l'OFPRA.
Être directeur général de l'OFPRA suppose, Monsieur Boucher, des compétences juridiques, et vous les avez manifestement. Mais apprécier les demandes d'asile a aussi, quelque part, un aspect politique. Pour tout ce qui concerne l'application de la notion de pays d'origine sûrs, par exemple, cela implique une forme d'appréciation des situations dans les pays d'origine. Comment voyez-vous la marge de manoeuvre de l'OFPRA pour se prononcer en la matière ? C'est également une fonction qui suppose, comme vous l'avez dit, de travailler en liaison étroite avec les instances européennes. Vous avez notamment parlé du système « Dublin », qui doit évoluer. J'aimerais vous demander comment vous pensez faire pour régler les problèmes humains très lourds que posent des demandeurs d'asile qui relèvent manifestement du régime de Dublin mais ne veulent pas repartir ?