… au détriment de notre sécurité sociale. À la fin de l'année 2018, non content des avantages déjà accordés, il a fait voter par le Parlement des cadeaux supplémentaires au détriment de nos services publics.
À l'article 2, vous repoussez d'un an les avantages donnés aux 1 000 plus grandes entreprises. C'est un ajustement à la marge, qui ne change en rien la politique que vous menez.
Les gilets jaunes et les Français, lors du grand débat, n'ont pas réclamé moins d'impôts pour les grandes entreprises, mais plus d'équité fiscale. Ils n'ont pas réclamé moins de services publics, mais de meilleurs services publics, notamment en zone rurale. L'impunité malheureuse dont bénéficient aujourd'hui les grandes entreprises contribue largement à l'effritement du consentement à l'impôt et nourrit l'exaspération croissante de nos concitoyens à leur encontre.
C'est pourquoi notre amendement vise à étendre à toutes les entreprises réalisant des bénéfices supérieurs à 500 000 euros le gel de la trajectoire de baisse de l'impôt sur les sociétés.
Monsieur Aubert, nous souhaitons effectivement que toutes les entreprises de France fassent beaucoup de profits, et qu'elles remercient les salariés qui les aident à réaliser ces profits en payant leurs impôts, tout simplement. Vous serez d'accord avec moi, monsieur Aubert : aucune grande entreprise ne fait beaucoup de profits sans ses salariés.