Monsieur le président de la commission des finances, vous me reprochez de ne pas avoir été suffisamment clair. Gide disait des Caractères de La Bruyère : « Si claire est l'eau de ces bassins, qu'il faut se pencher longtemps au-dessus pour en comprendre la profondeur. » Je n'ai pas la prétention de rivaliser avec la clarté de La Bruyère ; j'ai toutefois le sentiment, sur la question plus modeste des impôts, d'avoir été limpide comme l'eau de roche. Chacun ici pourra s'y retrouver.
Sur les 45 % de prélèvements obligatoires, je vous rejoins entièrement, monsieur le président de la commission des finances : la fiscalité de la France est excessive. Elle pèse trop sur les ménages et sur les entreprises. Nous devrions tous ici faire le même effort pour baisser les impôts des ménages et des entreprises. La majorité s'y est engagée, et elle le fait.