Il s'agit de déterminer à partir de quand nous devons discuter d'un budget, comment y travailler suffisamment en amont, comment l'examen de la loi de règlement peut devenir un vrai moment d'évaluation des dépenses… L'avis que vous a donné le rapporteur général ne porte absolument pas sur le fond : le Haut conseil des finances publiques, avec la gouvernance qui est la sienne, n'est pas aujourd'hui l'outil le plus adapté pour faire ce travail au mieux.
L'objectif est totalement partagé. En tant que députés, nous comptons bien renforcer notre rôle d'évaluation et de suivi des dépenses – nous ne voulons pas nous limiter au vote du budget ! Au sein de la commission des finances, nous aurons tout le loisir de poursuivre collectivement cette démarche et de voir si, dans le cadre de la révision de la procédure budgétaire, nous pouvons nous trouver des alliés, potentiellement externes, pour nous aider dans ce travail de suivi des dépenses.