Nous nous sommes tous rassemblés, au-delà des clivages partisans, sur le texte d'une proposition de loi qui vise à affirmer le caractère public de l'exploitation des aéroports de Paris.
Ces aéroports sont la porte d'entrée de notre pays. Ils représentent 570 000 emplois directs et indirects et 1,5 % du PIB de la France. Ils comptent 6 700 hectares de foncier à préserver et induisent de nombreux enjeux stratégiques et environnementaux.
Les signataires de cette proposition ne constituent pas, comme nous l'avons entendu dire, un attelage curieux, mais ils expriment une volonté collective de ne pas reproduire les errements du passé et de préserver le patrimoine des Français.