Des patients atteints de cancer, de polyarthrite, de sclérose en plaque, sont obligés aujourd'hui de se fournir à l'étranger ou sur le darknet. Pourtant, le cannabis représente un palier intermédiaire avant le recours aux opioïdes comme la morphine pour lutter contre les douleurs. Il adoucit les effets secondaires d'une chimiothérapie et favorise la reprise de poids. Il peut aussi calmer efficacement les tremblements dus à la maladie de Parkinson.
Je crois profondément, madame la ministre, qu'il est temps pour la France d'avancer en ce qui concerne l'usage thérapeutique du cannabis. L'expérimentation menée à Marseille sur des malades de Parkinson est un premier pas. Je souhaiterais savoir quelle feuille de route vous comptez adopter afin de construire un cadre de concertation élargi.