Un délai, qu'il soit de deux mois ou de six mois – vous avez encore le temps de l'écrire – , figurait certes dans l'exposé initial des motifs de la proposition de loi ; mais les consultations que nous avons menées ont fait apparaître qu'il n'était pas opportun que les services du Premier ministre se lient les mains outre mesure en matière de délais.
L'ANSSI a en effet souligné qu'un délai supérieur à deux mois serait envisageable pour traiter les dossiers d'autorisation les plus complexes. À défaut, les demandes pourraient être tout simplement refusées par sécurité, afin de respecter le délai fixé à deux mois sans prendre de risques. Cela est inconcevable, s'agissant du respect des principes de continuité et de sécurité de nos réseaux radioélectriques mobiles.
Pour ces raisons, le principe voulant que le silence du Premier ministre vaille rejet au bout de deux mois ne me semble pas indiqué non plus. C'est pourquoi je donne un avis défavorable à l'ensemble de ces amendements.