Bien sûr, le texte qui nous est soumis, issu d'un très long travail, représente une avancée. Je trouve en revanche regrettable l'ambiguïté du mot de contribution. On peut y voir une dimension positive : en ce sens, il marque la reconnaissance du fait que le peuple polynésien a contribué à l'entreprise dans sa chair et dans son sang ; en même temps, il évoque l'idée de contribution volontaire, ce qui est bien différent.
Or dans un acte de reconnaissance, acte essentiel, la moitié du chemin est accomplie quand la résilience, le fait de pouvoir passer à autre chose, est permise. De ce point de vue, le travail est inachevé : on ne va pas jusqu'au bout de ce que l'on aurait pu faire et qu'avaient pourtant l'intention de faire ceux qui sont présents ici. L'ambiguïté demeure. Il est dommage de ne pas avoir tenté de la résoudre après avoir autant travaillé.