Le présent amendement est le premier d'une série que nous avons déjà défendus en commission et qui visent à traiter de l'urgence écologique. La Polynésie française – comme le reste du monde – va devoir faire face aux conséquences du dérèglement climatique. La montée des océans, leur acidification comme la multiplication des événements climatiques extrêmes auront un impact des plus forts sur les géographies insulaires – on évoque même, pour la Polynésie, la disparition d'îles. On peut déjà observer un blanchissement des coraux, qui ne peuvent se régénérer.
Nous proposons donc, dans le respect de l'autonomie de la Polynésie française, d'inscrire l'urgence écologique dans la loi organique du 27 février 2004, afin de prévoir un soutien renforcé de l'État, si la Polynésie le sollicite, dans la mise en oeuvre de politiques d'adaptations et de lutte contre le dérèglement climatique et ses conséquences.