Il s'agit là d'un sujet très important localement. Je voudrais dire clairement dans cet hémicycle que notre ZEE est aujourd'hui fermée à la pêche étrangère. Bien sûr, il y a des bateaux qui essayent de s'y introduire ; ils sont tout autour de la ZEE, on les voit ! Je remercie l'État, qui assure la surveillance.
Nous sommes naturellement opposés à la surexploitation de ces ressources. Dans le Pacifique, 3 millions de tonnes de poissons sont pêchées ; nous en pêchons, nous, 6 000 tonnes seulement, bien loin des 14 000 tonnes qui seraient autorisées par les négociations internationales. La Polynésie a été exemplaire : depuis 1996, la ZEE est fermée aux pêches étrangères ; il n'y a pas de gros filets, pas de pêche à la senne ; on pêche à la longline.
Bien sûr, nous devons rester vigilants. Nous le serons ! J'y insiste, car je reçois des messages tous les jours de Polynésiens inquiets : il est hors de question pour nous d'ouvrir notre ZEE à de gros thoniers senneurs. Nous devons, en partenariat avec l'État, continuer de protéger ce grand espace, qui représente 47 % de la ZEE de la France.