Ces deux amendements sont proches, puisqu'ils portent respectivement sur la pauvreté et la vie chère.
Sur demande de la collectivité, l'État doit contribuer activement à la lutte contre la pauvreté et contre la vie chère. C'est encore une fois un sujet qui nous a été proposé lorsque nous avons consulté la population polynésienne.
La Polynésie est particulièrement touchée par la pauvreté, avec un taux de chômage inquiétant, notamment pour les jeunes, et en progression. Les inégalités sont criantes, et si les politiques sociales relèvent des compétences locales, un accompagnement de l'État est possible, sur demande de la collectivité. C'est ce que nous souhaitons inscrire dans le texte.
Quant à la vie chère, c'est un enjeu qui n'est pas spécifique à la Polynésie : ce fléau touche la grande majorité des territoires ultramarins. Selon une étude publiée en 2016 par l'Institut de la statistique de la Polynésie français, le niveau général des prix à la consommation en Polynésie était cette année-là supérieur de 39 % à celui de la métropole. Cette différence de coût de la vie nous semble devoir être atténuée, et l'État doit jouer là tout son rôle – sur demande, naturellement, de la collectivité.