Je souhaite souligner l'esprit pacifique qui a habité les débats cet après-midi. J'espère que ce vent pacifique soufflera jusqu'en métropole.
On voit bien, M. Molac l'a dit, que la solution à toutes les crises que nous traversons en ce moment passera par nos territoires. Nous avons ici l'illustration même de l'application du pacte girondin prôné par le Président de la République. Dans ce texte se conjuguent la responsabilité et la différenciation mise au service de la réussite économique. La Polynésie française dispose, je le sais, de nombreux atouts en la matière, notamment la perliculture et le tourisme. Chers collègues polynésiens, j'espère que, malgré le transfert du foncier à Bora-Bora, les métropolitains pourront toujours atterrir sur ce petit coin de France !
Néanmoins, la France est une et indivisible, c'est inscrit dans la Constitution, et c'est une force quand il est question d'écologie, d'éducation ou de questions sociales.
Ce texte exemplaire doit effectivement nous inspirer pour d'autres territoires métropolitains : le Pays basque, la Corse, le Médoc, la Nouvelle-Aquitaine. Je pense que c'est une solution pour sortir de la crise que traverse aujourd'hui la métropole.