Intervention de Dino Cinieri

Réunion du mardi 2 avril 2019 à 16h30
Commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'université de la république, quatorze ans après la loi du 11 février

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Je voudrais remercier tout d'abord tous les intervenants pour leurs témoignages qui rejoignent ce que me disent les parents que je reçois dans ma permanence. Comme vous l'avez indiqué, les troubles « dys » – dyslexie, dyspraxie et dysphasie – touchent actuellement de 8 % à 10 % de la population. Je tiens à remercier M. Ali Rabeh d'avoir évoqué l'action de la région Auvergne-Rhône-Alpes et les efforts qu'elle fournit, notamment en ce qui concerne l'inclusion dans l'école des élèves handicapés, sous l'impulsion de son président, M. Laurent Wauquiez, et de Mme Sandrine Chaix. C'est pourquoi, lors de l'examen du projet de loi pour une école de la confiance, j'ai défendu un amendement visant à une meilleure prise en charge dans les écoles des enfants souffrant de troubles « dys ». Il s'agissait de permettre la mise en oeuvre généralisée d'un projet d'accompagnement personnalisé afin d'éviter l'échec ou le décrochage scolaire de nombreux élèves souffrant d'un ou de plusieurs troubles « dys ». Malheureusement, cet amendement a été rejeté par la majorité. C'est bien dommage, car dans les écoles rurales l'accompagnement est bien plus compliqué pour les familles qu'à Paris, où il y a des classes adaptées dans de nombreux établissements – tant mieux pour ces classes et pour les enfants. Comme l'a dit M. Rabeh, les enfants des outre-mer ont aussi besoin d'être entendus, écoutés et accompagnés.

Madame Groh, existe-t-il une formation initiale et continue pour les troubles « dys » ? Pour faciliter la rééducation, des professionnels de santé libéraux peuvent-ils entrer dans les écoles ? Si je demande cela, c'est parce que dans le département de l'Ain, par exemple, il est interdit aux professions libérales de santé d'aller dans les établissements.

Enfin, l'article 62 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 relatif à la prise en charge par l'assurance maladie d'un parcours de bilan et intervention précoce bénéficiera-t-il aux enfants atteints de troubles « dys » ?

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