Je poserai deux questions.
La première s'adresse aux représentants de l'APF France Handicap. Tout à l'heure, vous avez fourni plusieurs données chiffrées de la DEPP, notamment le grand décalage entre le nombre d'adolescents scolarisés au lycée et ceux qui l'étaient auparavant au collège. Comment pouvons-nous réduire cet écart et amener le plus loin possible dans leur parcours scolaire les collégiens en situation de handicap, pour qu'ils puissent accéder dans les meilleures conditions possibles au cursus du lycée ?
La seconde question s'adresse aux représentants de la Fédération française des « dys ». Madame Philibert, j'ai eu le plaisir de vous recevoir à plusieurs reprises, dans ma permanence, dans la treizième circonscription du Rhône. Lors de notre précédente rencontre, vous m'aviez parlé du projet « Atout Dys » qui a vocation à se développer sur le territoire de la région Auvergne-Rhône-Alpes et qui pourra être dupliqué à l'échelle nationale. Il s'inscrit pleinement dans la stratégie gouvernementale sur les troubles du neuro-développement, qui vise à favoriser la détection, la prise en charge et l'inclusion des personnes atteintes des troupes du neuro-développement – en particulier de troubles « dys » ou de trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) –, en misant sur des solutions co-construites et en améliorant la formation des professionnels et des personnes concernées mais aussi du grand public. C'est un projet ambitieux que je tiens à accompagner.
Quelles sont les actions qui permettraient que ce projet se développe, à l'échelle nationale, en vue d'améliorer les connaissances du grand public sur les troubles « dys » et les modalités de prise en charge des personnes qui en sont atteintes ?