Je suis quelque peu étonné de la déperdition que l'on constate entre les différentes classes de maternelle, de primaire, et au lycée. Il y a là un déterminisme du handicap, comme de la pauvreté.
Pour avoir été médecin de famille pendant vingt-six ans, j'ai toujours été surpris de la grande difficulté des familles, notamment des plus modestes, à bien utiliser le système de soins. D'importants progrès ont été réalisés ces dernières années, notamment avec le plan « autisme » et le parcours de soins coordonnés. J'estime que l'on travaille encore trop en silos et que les enseignants, les médecins, les psychomotriciens, les ergothérapeutes s'ignorent. Comment pourrait-on améliorer cette articulation ? Peut-être faudrait-il aller dans les classes pour qu'il y ait des plateformes mobiles, bref trouver des processus innovants.
Vous avez parlé d'un recensement des projets innovants. Je serais curieux de voir comment cela fonctionne. Ne pourrait-on pas généraliser ce qui marche ?