Je vous rejoins totalement sur la première remarque. C'est le sens du travail de l'Autorité de la concurrence depuis 2014-2015. La seule nuance – nous l'avons évoqué en début d'audition – c'est l'éventuelle perspective d'une réelle concurrence sur la production à moyen terme par les autres modes de production, dont les coûts se rapprocheraient. Nous ne l'avions pas en tête à l'époque ; il convient donc d'expertiser ce point.
Si ce n'est pas le cas, notre intuition était la bonne dès 2015 : doit-on aller au bout de l'ARENH, ou penser un nouveau système global, avec un objectif en moins ? Il s'agirait toujours de faire bénéficier le consommateur de la compétitivité du parc nucléaire et, plus largement, des capacités de production française, tout en développant une concurrence maximale sur le marché de détail, quelle que soit son architecture – qui dépendra en partie de celle qu'on donnera au marché de gros. Ces deux objectifs – sur les trois que comporte la loi NOME – sont absolument indispensables. Je suis convaincu qu'il faut mettre en place un système qui permettra de tirer tous les bienfaits de la concurrence sur le marché de détail.