Je suis preneur, en effet, des coûts de raccordement des parcs éoliens maritimes et terrestres comparés à ceux d'une centrale nucléaire.
Ma dernière question porte sur la notion intéressante de taux de refoulement qui, en fait, est aussi un indicateur de la qualité de la gestion du réseau. L'un des objectifs du développement d'énergies, y compris des énergies intermittentes, consiste à éviter le refoulement. Ou bien l'électricité fonctionnerait-elle comme l'eau : une fois le réservoir vidé, il faut éviter que l'eau soit refoulée dans les canaux ? Je vous vois froncer les sourcils ; permettez-moi donc de préciser ma pensée. Est-il selon vous utile d'examiner les séries longues de ce taux de refoulement qui, encore une fois, pourrait caractériser la qualité de la gestion de l'évolution du système électrique ? Un autre indicateur dont on ne parle jamais, c'est celui de la qualité de la gestion du nucléaire : peut-être faudrait-il évaluer l'efficacité d'un réacteur pour s'adapter aux capacités du réseau. Quoi qu'il en soit, revenons au taux de refoulement : est-ce un bon indicateur ?