Pour vous résumer, si surcoût il y a par rapport à la diversification des moyens de production et notamment par rapport à la décentralisation de la production, ce surcoût est aussi un investissement sur l'avenir. Deux visions s'opposent : soit on s'arrête à une appréciation banale de ce que coûte l'électricité aujourd'hui sans prévoir l'avenir, soit on adopte, comme toute bonne entreprise, une logique de R&D en se disant qu'il faut investir dans l'avenir et que ce surcoût en fait partie.
La France est un des pays qui utilisent le plus le chauffage électrique. Vous avez évoqué les dix à vingt jours de pic par an. Pensez-vous qu'il faille envisager des alternatives au chauffage électrique, ou bien une politique de rénovation thermique plus offensive permettrait-elle de répondre à ces problématiques de pointe ?