Aujourd'hui, les quantités de biogaz injectées dans les réseaux sont extrêmement faibles, inférieures à 1 % ; il s'agit uniquement de gaz issu de la méthanisation.
La troisième technologie dont parle l'ADEME dans son rapport, c'est le power to gaz, dont le développement est lié à celui des énergies électriques renouvelables et à de potentiels excédents – c'est déjà le cas dans le nord de l'Allemagne, où certaines éoliennes sont arrêtées la moitié du temps faute de débouchés, le réseau ne permettant pas d'acheminer la production vers les zones de consommation. Il est donc envisagé de transformer cette énergie électrique surabondante en gaz, via une électrolyse de l'eau, qui transforme l'eau en hydrogène et en oxygène, l'hydrogène pouvant ensuite être utilisé doit directement, soit transformé en méthane de synthèse en le combinant avec du CO2 capté soit dans une installation de biométhane, soit à la sortie d'une cheminée d'usine : autrement dit, le procédé est neutre en carbone.