Chaque acteur a beaucoup de mal à obtenir ces renseignements lorsqu'il agit isolément, du fait de l'interpénétration des différents systèmes : ainsi, il est très difficile de déterminer ce qu'un kilowattheure économisé en électricité peut rapporter en CO2, cette valeur évoluant d'ailleurs constamment. C'est pourquoi nous appelons de nos voeux un débat animé par le régulateur, les ministères et l'ADEME – cette dernière étant la plus avancée pour ce qui est des calculs en cycle de vie – où l'on pourrait tenter de faire converger les arguments des uns et des autres, afin de tenter de déterminer une fourchette raisonnable qui pourrait éclairer le politique sur les coûts, donc l'aider dans ses choix en matière énergétique. J'insiste sur le fait qu'à côté du coût budgétaire pour l'État et les collectivités locales, il y a aussi un coût macroéconomique pour la collectivité, qui n'est pas forcément le même.