Si les mécanismes prescrits par la mise en demeure, qui sont une mise en concession suivant des critères environnementaux et techniques, sont respectés, il n'y a pas de raison de s'inquiéter de la déstabilisation des marchés. Le bon fonctionnement des centrales hydroélectriques ne dépend pas de tel ou tel opérateur, car le mécanisme repose sur des arbitrages de marché. Qu'il s'agisse d'un opérateur X ou Y, cela devrait suffire pour réguler l'apport, surtout dans un monde où il y a des renouvelables. L'hydroélectrique, utilisé à bon escient, est de plus en plus précieux. Par ailleurs, avec le renouvellement des concessions, une forte pression pèse sur les critères environnementaux, qui n'étaient pas à l'ordre du jour quand ces centrales ont été construites. C'est un dossier difficile. Si plusieurs pays ont tardé à mettre en oeuvre la concurrence, c'est parce qu'il faut déterminer les centrales à mettre en concurrence, les logiques de bassin et les synergies à créer au sein du système.