À mon tour de vous adresser tous mes remerciements pour vos témoignages.
Je commencerai par prendre une petite précaution. Je n'ai pas, dans mon parcours personnel ou professionnel, fréquenté les dispositifs de l'ASE. Si j'avais des mots maladroits ou blessants, je vous prie par avance de bien vouloir m'en excuser.
Pour avoir travaillé un petit peu sur la politique familiale, une question m'intéresse tout particulièrement, qui porte sur l'autorité parentale. Parmi les sujets, les orientations politiques qui touchent à la famille, on a tendance à privilégier le modèle familial et donc la reconnaissance et la protection de cette autorité parentale par rapport à l'intérêt premier de l'enfant, qui, à mon sens, doit l'emporter sur tout le reste.
Vous avez été quelques-uns à faire état de problématiques sur ce sujet. Notamment, le parcours d'enfants que vous étiez a été brisé pour donner la primauté à cette autorité parentale. Selon vous, y a-t-il un moyen de modéliser ou d'améliorer la possibilité de lever l'autorité parentale ? A quel moment et comment, étant entendu qu'il s'agit de parcours humains et donc nécessairement de parcours individuels ?