En revanche, nos PME et ETI, qui sont restés sur notre territoire, ont perdu des parts de marché et de l'activité du fait de leur perte de compétitivité non seulement vis-à-vis de l'Allemagne mais encore, pour ne citer que ces exemples, vis-à-vis de l'Italie, de l'Espagne ou de la Suisse.
Je ne nous compare en outre pas à des pays émergents qui n'ont pas le même modèle social, ni, bien évidemment, les mêmes exigences environnementales.
Notre appareil productif s'est donc appauvri. Les investisseurs se sont désintéressés de la France, non seulement parce que nous étions moins compétitifs, mais également parce que nos réglementations paraissaient plus complexes, particulièrement parce que notre marché du travail était perçu comme rigide et notre fiscalité particulièrement défavorable en comparaison, là encore, de celle de nos voisins européens.