L'accord qui a été signé par General Electric prévoyait en effet, monsieur le député, un certain nombre de choses : des investissements, le maintien de centres de décision en France et la création d'emplois ou, à défaut, l'abondement d'un fonds à hauteur de 50 millions d'euros pour nous permettre de les créer nous-mêmes. Qu'en est-il ?
General Electric a investi, dans Alstom, plus de 1 milliard d'euros sur l'ensemble du territoire français. Il a maintenu les emplois et, en juin 2017, présentait même un solde de 500 emplois créés. Il est ensuite revenu en arrière, pour une raison assez simple : le marché des turbines électriques, qui représentait 50 % de son chiffre d'affaires, s'est effondré sur l'ensemble de ses plateformes internationales.