Je me concentrerai, monsieur le député, sur votre première question, qui concerne le diesel : à la seconde, j'ai précédemment répondu pendant vingt minutes ; je vous épargnerai donc de longues répétitions.
S'agissant de la transition écologique, l'enjeu est donc de réduire les émissions carbone de 37,5 %. Vous avez raison, cet objectif est ambitieux. De fait, on ne peut sauver la planète en luttant contre un réchauffement climatique sur la réalité duquel chacun, dans votre assemblée, est sans doute convaincu, sans se fixer des objectifs ambitieux pour ce faire. Ces objectifs passent par une convergence collective.
Pour réduire les émissions de CO2, il existe plusieurs solutions. La première est le développement des voitures électriques, mais aussi hybrides, ou de plus petites cylindrées, ou encore des voitures à hydrogène. Le diesel, comme vous le savez, émet aussi moins de CO2 que l'essence. C'est la combinaison de ces différentes solutions qui doit permettre d'atteindre l'objectif annoncé.
Notre travail, en ce domaine, suit deux orientations. La première concerne les projections que l'on peut faire sur le remplacement des vieilles motorisations, dont l'impact environnemental massif est avéré, qu'il s'agisse de l'émission de particules fines, de CO2 ou d'oxydes d'azote – NOx. En supprimant les motorisations à l'origine de ces émissions, vous faites beaucoup pour limiter ces dernières : c'est tout l'enjeu de la prime à la conversion.
D'autre part, il faut accompagner les nouvelles productions et la transformation économique qu'elles engagent : je pense par exemple à la production d'une génération intermédiaire de modèles thermiques, plus légers, avant une conversion totale vers des moteurs non émetteurs de CO2.