J'ai trois questions.
La première porte – vous allez voir quel est le lien avec notre débat – sur le numerus clausus. Pendant le week-end de Pâques, très exactement le 21 avril 2019, votre collègue chargée de la santé, madame la ministre, a signé l'arrêté fixant l'évolution du numerus clausus pour 2019, en proposant 606 places de plus. C'est très bien. Toutefois, sur ces 606 places supplémentaires, 397, c'est-à-dire les deux tiers, concernent les hôpitaux parisiens. Comment imaginer que l'on puisse attribuer aux seuls hôpitaux parisiens les deux tiers des places supplémentaires créées uniquement ? Par ricochet, cela signifie que les médecins concernés, qui seront formés en région parisienne, n'iront pas s'installer en Tarn-et-Garonne, dans le Lot ou…