Je pense que vous avez en mémoire, comme moi, cette avancée, qui avait permis de moduler la variation du nombre de places offertes en fonction des besoins et aussi de l'évolution des postes et de la démographie professionnelle.
Votre deuxième question concerne les écoles. Si je n'ai pas sous la main le nombre de classes qui ont pu être fermées, je peux cependant vous apporter deux éléments de réponse.
Vous connaissez le premier : notre pays connaît actuellement un mouvement démographique qui se traduit par une baisse assez constante des effectifs à différents niveaux du cycle scolaire, ce qui nécessite un certain nombre d'adaptations, comme il y en a d'ailleurs toujours eu, établissement par établissement et territoire par territoire.
La nouveauté réside, depuis les annonces de jeudi dernier, à la fois dans l'engagement qui a été réaffirmé de dédoublement des classes, tant dans les QPV – quartiers prioritaires de la politique de la ville – que dans un certain nombre d'écoles rurales situées en réseau prioritaire, et dans l'engagement de plafonner à vingt-quatre le nombre d'élèves par classe entre la grande section de maternelle et le CE1.