Madame Michel, je vous remercie pour votre question. Nous sommes tous convaincus, bien sûr, de la nécessité de mener une politique dynamique et vigoureuse répondant à l'inquiétude et au désarroi de ceux qui ne trouvent pas ou plus de médecin. Comme je l'ai déjà dit, avec le plan « ma santé 2022 », le Gouvernement a choisi une politique qui s'appuie sur la mobilisation des professionnels de santé.
Vous évoquez l'éventualité d'une politique contraignante pour l'installation des jeunes médecins. Or, comme vous le savez certainement, la France ne possède par une démographie médicale suffisante pour imaginer que l'on puisse déplacer des médecins ou les encourager à se déplacer d'une zone à une autre. Le problème est en effet qu'il n'y a plus de zones surdenses en France. Il est évidemment nécessaire de trouver plusieurs mesures encourageant les jeunes à suivre des études de médecine. L'une de ces mesures d'encouragement consisterait, pour le Gouvernement, à attribuer des bourses à certains médecins pendant leurs études, moyennant une obligation pour ceux-ci d'aller ensuite travailler dans des zones sous-denses.