Intervention de Marlène Schiappa

Séance en hémicycle du lundi 29 avril 2019 à 21h30
Questions sur la mise en oeuvre de la loi du 3 aout 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes

Marlène Schiappa, secrétaire d'état chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations :

Malgré tout le respect que j'ai pour vous, pour votre mandat et surtout pour votre présence à cette heure tardive – je vous en remercie car ce mérite n'est pas très partagé sur les bancs de cette assemblée – , je dois vous dire une fois encore mon désaccord.

En effet, 530 millions d'euros sont engagés sur les crédits de mon seul secrétariat d'État. C'est une somme bien supérieure à celle que vous avez indiquée, et elle est en hausse très nette puisque toutes les réserves de précaution ont été levées grâce à l'engagement de mon collègue Gérald Darmanin.

J'ai par ailleurs fléché des crédits supplémentaires qui étaient destinés à la communication vers les subventions aux associations, preuve qu'on peut communiquer beaucoup à peu de frais et, contrairement au bruit qui court, augmenter les subventions aux associations.

En outre, ce montant n'est pas exhaustif. Ainsi, la plateforme de dialogue avec les policiers que nous avons évoquée précédemment et qui concourt très directement à la protection des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles n'est pas financée par mon secrétariat d'État mais par le ministère de l'intérieur. Il en va de même des travailleurs sociaux. Le dispositif « téléphone grave danger » est pris en charge par le ministère de la justice. Les trois séances d'éducation à la vie affective et sexuelle relèvent du budget de l'éducation nationale. Il faut bien comprendre qu'il s'agit d'une politique fortement interministérielle.

Avec 530 millions d'euros de crédits engagés en 2019, jamais autant d'argent n'a été consacré à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Les chiffres le disent : ils sont vérifiables et figurent dans le budget.

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