Je partage votre constat et votre sentiment que la situation est urgente dans les départements d'outre-mer.
Commençons par la fin de votre interpellation. Vous nous demandez de prendre en compte, dans notre politique publique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, les spécificités de chaque territoire. Cette approche, que nous nous appliquons à adopter, sera confortée grâce aux nouvelles dispositions proposées par Mme la garde des sceaux.
Pour le reste, je n'ai pas en tête le dossier que vous citez, que je vous invite à nous transmettre. Si l'État s'est engagé à verser un financement, il tiendra évidemment parole. Au cas où un défaut apparaîtrait dans ce domaine, à quelque niveau que ce soit, nous pourrions y remédier.
Si nous demandons aux parlementaires de nous transmettre leurs questions à l'avance, c'est afin de préparer les réponses et de leur apporter des informations précises, quand ils se déplacent à une heure tardive pour interroger le Gouvernement. Dès que vous m'aurez transmis le dossier, je vous répondrai dans les meilleurs délais.