Lundi 15 avril, nous étions tous saisis d'effroi face au terrible incendie de Notre-Dame de Paris. Le drame aurait été bien pire, comme vous l'avez dit, sans l'intervention courageuse, compétente et empreinte de sang-froid des sapeurs-pompiers de Paris mais aussi des départements franciliens, venus renforcer les équipes parisiennes. Le pire a été évité.
Depuis lundi dernier, les équipes du ministère de la culture ont également effectué un travail remarquable, aux côtés des sapeurs-pompiers, pour sécuriser ce qui restait fragile, notamment les pignons et la voûte de la cathédrale. Sans cela, les dégâts auraient pu être bien plus importants.
Je tiens à dire, monsieur Fuchs, que nous avons évité le pire, parce que les sapeurs-pompiers de Paris et les équipes du ministère de la culture, de l'évêché et de l'hôtel de ville de Paris étaient préparées à ce type d'événement. Elles étaient entraînées : elles avaient effectué plusieurs exercices pour lutter contre un incendie et pour préserver les oeuvres d'art présentes dans la cathédrale. Ce travail de préparation s'est avéré essentiel.
Pour autant, il y aura un après incendie de Notre-Dame de Paris.