Des magasins et des permanences furent aussi saccagés. Désormais, ce sont les gardiens de la paix que l'on assigne à n'être que des forces de l'ordre et que l'on incite à se suicider. Sur les réseaux sociaux et sur les murs, la haine et les insultes fusent. À la fraternité initiale des ronds-points s'est substituée la bêtise pour certains, la violence des mots voire des actes pour d'autres.
Il ne suffira pas d'affirmer notre solidarité évidente avec les fonctionnaires de police et les militaires de la gendarmerie. Bien sûr, ils sont les gardiens de notre paix, de notre paix publique. Nos forces de l'ordre ont besoin de tout notre soutien mais aussi d'un accompagnement spécifique. Si, en première ligne, ils résistent avec sang-froid aux menaces et aux injures, il faut qu'ils trouvent auprès de leur hiérarchie l'écoute et l'appui nécessaires à leur équilibre professionnel et personnel.
Je compte sur vous, monsieur le ministre : que mettre en place pour lutter contre ce fléau ?