Le suramortissement n'est pas une question négligeable. C'est une niche fiscale, sans doute, et elle a été très importante, mais la réponse du ministre sur ce point n'était pas globale. La fiscalité du capital permet d'investir davantage ou de limiter la fiscalité applicable au versement de dividendes ; c'est important, mais indirect : il ne s'agit pas de la fiscalité des entreprises, mais de la fiscalité des entrepreneurs, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Le débat concernant le suramortissement portait sur une niche, et je conviens que de telles niches doivent avoir une durée limitée et être supprimées après avoir donné l'impulsion initiale. Simplement, ne confondez pas les fiscalités.
Quant aux brevets, il s'agit d'un sujet très sensible. Les brevets, très mobiles, peuvent être transférés d'un pays à l'autre.