À ceux qui demandent plus de services publics, vous répliquez : « Moins de dépense publique ! »
À ceux qui veulent plus de démocratie, vous dites : « Vous aurez moins de députés ! »
À ceux qui revendiquent des salaires plus élevés et une baisse de la TVA, la réponse est sans appel : « Vous n'aurez ni l'un, ni l'autre. »
À ceux qui exigent le rétablissement de l'ISF, on dit : « Circulez, il n'y a rien à voir ! »
Ceux qui veulent s'attaquer à l'évasion fiscale auront droit un rapport.
À ceux qui demandent la suppression du CICE, vous répondez par un grand silence.
Quant à ceux qui s'inquiètent pour le climat, eh bien, ils peuvent continuer de s'inquiéter. C'est grave…
Oui, c'est grave, et la déception est grande pour nos concitoyens, même si vous avez corrigé, sous la pression des mobilisations, quelques-unes de vos erreurs les plus criantes, en amorçant la réindexation des retraites, l'allégement de l'impôt sur le revenu et le maintien des écoles et des hôpitaux. Néanmoins, tout cela mérite d'être vérifié, et le mouvement d'être amplifié.