Vous l'avez évoqué : dès la fin des années 70, on observe une baisse continue du numerus clausus en médecine, qui descend sous les 4 000 places entre 1991 et 2000.
Cette situation provient aussi d'une mauvaise anticipation du vieillissement de la population et d'une augmentation des maladies chroniques. De tout cela résulte une baisse du temps médical.
Le Gouvernement a réagi rapidement avec le plan d'accès aux soins, peu après notre élection, en octobre 2017, dont l'objectif est de dépasser la seule politique de l'incitation à l'installation, laquelle est une illusion, une chimère, défendue par certains sur ces bancs, alors que ses effets sont connus.
Le 11/05/2019 à 09:01, Laïc1 a dit :
"Cette situation provient aussi d'une mauvaise anticipation du vieillissement de la population et d'une augmentation des maladies chroniques. De tout cela résulte une baisse du temps médical."
En France l'Etat n'a pas le doit de réglementer le nombre de professionnels d'une profession libérale. Sinon, pourquoi ne limite-t-il pas le nombre des plombiers, des charcutiers, des maçons ? C'est la régle de l'offre et de la demande qui régit le monde du travail libéral, et la médecine est un travail libéral, soumis à la loi de l'offre et de la demande. Le seul côté non libéral est le remboursement des soins des patient, mais comme le nombre de patients de dépend pas du nombre de médecins, l'Etat n'a pas le droit d'imposer un numerus clausus.
Disons plutôt que c'est le lobby des médecins qui a imposé le numerus clausus afin de limiter la concurrence entre médecins ,et de défendre ainsi la clientèle de ceux qui étaient déjà installés.
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