À mi-chemin entre la dernière et la prochaine loi de finances, nous sommes à un moment crucial de la gestion de nos finances publiques. En effet, l'heure est au contrôle de la mise en oeuvre des politiques votées et à l'actualisation de nos trajectoires de finances publiques.
Ce programme de stabilité fait l'objet d'une attention croissante de notre Parlement bien qu'elle soit encore limitée en raison de l'absence de mesure législative et, donc, de possibilité d'amendements. Aussi, il constitue un point d'échange entre partenaires européens dans un souci de convergence et de concordance fiscales, essentielles à la vie de l'Union européenne.
Revenons au point de départ de 2018. Avec un déficit public de 2,5 % du PIB – une amélioration par rapport aux 2,7 % attendus – cette année marque le meilleur résultat jamais enregistré depuis 2008.