Et il aura fallu une grave crise sociale pour que soit enfin abandonnée l'augmentation insensée, votée chaque année jusqu'en 2022, de la taxe sur les carburants indépendamment de l'évolution du prix du pétrole. Il aura fallu une crise sociale pour qu'on reconnaisse enfin qu'un retraité seul percevant mensuellement 1 300 euros ne peut pas supporter une hausse de CSG. Il aura fallu cette crise pour qu'on reconnaisse que les classes moyennes, qui sont accablées d'impôts, ont besoin d'une baisse de leur impôt sur le revenu.
En la matière aussi, écoutez davantage l'opposition. Tout cela, nous vous l'avons dit et répété à l'automne 2017. Comme l'a fort justement souligné Éric Woerth, si vous nous écoutiez davantage, vous ne prendriez pas systématiquement vos décisions avec un temps de retard.