C'est vrai qu'entre la réindexation, qui est légitime, de toutes les retraites à compter de 2021, la baisse indispensable de 5 milliards de l'impôt sur le revenu ou l'abandon de la réduction des effectifs de l'État, les dernières annonces du Président de la République s'élèvent quasiment au même montant – 8 milliards – que celles de décembre dernier – 10 milliards – , qui ne sont que partiellement financées. C'est pourquoi je me demande sur quoi peut bien porter votre « attention particulière ».
Je crois l'avoir deviné en vous écoutant, monsieur le ministre : sur les taux d'intérêt. Pourquoi se priver d'emprunter lorsque les taux à dix ans sont descendus à 0,5 % ?
J'ai eu l'impression, tout à l'heure, que plus vous parliez de la dette, plus vous cherchiez à masquer la réalité des faits.