Depuis quelques années – et c'est une très bonne chose – , nous débattons ici du programme de stabilité, qui invite chaque pays à partager avec ses partenaires de l'Union européenne sa stratégie, son programme national de réformes et à actualiser sa trajectoire budgétaire pluriannuelle. Même si beaucoup de nos concitoyens ne sont pas familiers de cette mécanique, ils perçoivent dans leur grande majorité que, dans une famille ou n'importe quelle communauté d'intérêts et de projets, chacun doit s'efforcer de respecter un minimum de règles et qu'on ne peut durablement bénéficier d'une dynamique commune, de protections monétaires, économiques, sociales ou commerciales, de solidarités territoriales ou sectorielles, de mobilités décuplées en jouant les passagers clandestins, les profiteurs d'un collectif sans contribution réelle à la force de ce dernier.