… dans un contexte où, par ailleurs, les intentions d'embauche des entreprises sont au plus haut – 2,7 millions de projets de recrutement sont annoncés pour 2019.
Cette politique est au service d'une augmentation significative du taux d'emploi en France, qui, s'il a atteint en fin d'année dernière un plus-haut depuis 1981, reste dix points en dessous de celui de certains de nos voisins du Nord ou de l'Allemagne. Mes chers collègues, nous devons mesurer – car il faut parfois raisonner en dynamique – que, si une part de plus en plus importante de la population active travaille, si nous parvenons à gagner quelques points supplémentaires de taux d'emploi, cela se traduira par un surcroît considérable de richesses pour notre pays, pour financer les enjeux forts – pour ne pas dire redoutables – de politique publique qui se présentent à nous – par exemple pour revaloriser la rémunération des personnels enseignants et soignants, financer la dépendance ou soutenir la décarbonisation de notre économie.
L'OCDE a récemment publié un rapport d'évaluation de l'effet des dispositions économiques adoptées par le Gouvernement : réforme du marché du travail, mesures fiscales et mesures de simplification. Ces mesures cumulées permettront de rehausser la richesse nationale par habitant de 3,2 points à l'horizon de dix ans. Derrière l'abstraction des statistiques, il y a une réalité : une croissance de l'activité économique plus robuste et mieux répartie entre les Français. Selon l'OCDE, les bénéficiaires prioritaires de ces mesures sont les Français appartenant à des catégories de revenus moyens et faibles.