Intervention de Marie-Christine Verdier-Jouclas

Séance en hémicycle du mardi 30 avril 2019 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur le projet de programme de stabilité pour les années 2019-2022

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Verdier-Jouclas :

Autre exemple, concernant l'indexation des retraites annoncées par le Président de la République : comment pouvez-vous dire que, grâce à votre recours, elles auraient été indexées automatiquement et, de ce fait, dévaloriser les annonces du Président ? Vous savez pertinemment que nous aurions réinscrit dans le PLFSS pour 2020 ce qui avait été voté l'an passé, à savoir une revalorisation à 0,3 %. Cette annonce de réindexation au niveau de l'inflation pour les petites retraites jusqu'à 2 000 euros répond donc bien aux attentes. Comment pouvez-vous dire l'inverse et faire de la manipulation ? L'allocation aux adultes handicapés atteindra 900 euros par mois en novembre 2019 et le minimum vieillesse augmentera de 100 euros par mois pendant le quinquennat. Nous protégeons et augmentons le pouvoir d'achat des personnes les plus précaires !

Depuis dix ans, la fiscalité a augmenté de 30 milliards d'euros ; depuis deux ans, nous l'avons baissée et nous allons continuer avec 5 milliards d'euros de moins d'impôt sur le revenu pour les classes moyennes, qui se rajouteront aux 20 milliards d'euros déjà prévus. En deux ans, 500 000 emplois ont été créés : cela ne compte pas non plus ? Comment ne pas admettre un bilan positif ?

Pour vous dire jusqu'où vont les postures politiciennes : j'ai entendu samedi après-midi sur un plateau télé un représentant de la France insoumise dire haut et fort qu'il était contre la baisse d'impôt annoncée par le Président de la République. Pourquoi ? Parce qu'ils ne l'auraient pas fait de cette façon ! Mais de quelle façon ? Car je vous rappelle que samedi, rien n'avait été précisé sur la méthode. Il n'y avait qu'une annonce en faveur des classes moyennes ! Posture politicienne de rejet systématique, qui ne veut pas voir le positif ; et quand on ne veut pas voir, on ne veut pas voir.

Alors, comme nous ne croyons pas aux miracles de les voir bouger et devenir enfin positifs, nous continuerons à oeuvrer à réformer. Les résultats tangibles seront nos meilleurs atouts face à la défiance. Ce qui nous importe surtout, c'est ce que diront les Françaises et les Français face à ces résultats.

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