Je remercie M. le rapporteur général, Joël Giraud, de son appréciation fort juste de la situation. Nous cherchons simultanément à soutenir la croissance, à réduire le déficit budgétaire ainsi que la dette publique et à soutenir ceux de nos concitoyens qui sont en difficulté, en allant plus loin dans la baisse des prélèvements obligatoires.
Monsieur le président Woerth, monsieur Carrez, je ne vais pas vous mentir : quelques nouveautés ont surgi au cours des derniers mois, mais il me semble que les équilibres budgétaires globaux ne sont pas modifiés, et que le programme de stabilité pour 2019-2022 ne modifie pas le cap que nous avons fixé dès la prise de fonctions de ce gouvernement en matière de réduction de la dépense publique, des prélèvements obligatoires et du déficit budgétaire. Les nouveaux engagements que nous prendrons ne remettront pas davantage en cause la stratégie économique et budgétaire globale.
Je concède à Mme Pires Beaune que certaines dépenses annoncées par le Président de la République auront des conséquences sur nos finances publiques, notamment la baisse de l'impôt sur le revenu, à hauteur de 5 milliards d'euros, et la réindexation des petites retraites sur l'inflation. Ces mesures amélioreront le pouvoir d'achat des ménages concernés.