Je commencerai par remercier le groupe GDR d'avoir pris l'initiative de ce débat, qui nous permet, en cette veille du 1er mai, journée internationale des travailleurs, d'établir un premier bilan de vos ordonnances travail, madame la ministre.
Ces ordonnances ont été la première pierre posée par Emmanuel Macron après son arrivée au pouvoir. Ou plutôt, puisque l'on parle d'une pierre, il s'est agi d'un coup porté aux salariés et au code du travail.
Vous nous disiez alors vouloir « améliorer le dialogue social » et « faciliter les licenciements pour favoriser les embauches ». Vous résumiez cela par une formule, désormais trop célèbre : « libérer les énergies ». Pour notre part, nous vous disions que le code du travail n'avait jamais constitué un frein à l'embauche. Les employeurs eux-mêmes ne mettaient pas ce point en avant lorsqu'on les interrogeait.