Ce débat me permet de partager avec la représentation nationale les résultats d'étape, encourageants, de la première transformation profonde que nous avons menée, conformément à l'engagement de campagne du Président de la République.
Cet engagement, c'était celui de créer les conditions d'un dialogue social structuré, lisible et décentralisé dans les entreprises et dans les branches, offrant plus d'agilité et de sécurité, tant aux employeurs qu'aux salariés et à leurs représentants. Cet engagement, c'était celui de créer un cadre équilibré, dans lequel les acteurs responsabilisés et davantage formés seraient mieux armés pour envisager l'avenir avec confiance, car ils disposeraient enfin des outils pour faire converger performance sociale et performance économique. C'est précisément ce qu'ont permis les ordonnances du 22 septembre 2017 pour le renforcement du dialogue social.
Je rappelle qu'elles ont été élaborées, il y a presque deux ans, selon une méthode inédite, puisque nous avons mêlé étroitement démocratie sociale et démocratie politique. À cet égard, je ne peux pas laisser dire, monsieur Favennec Becot, qu'il n'y a pas eu de débat, car l'examen de la loi d'habilitation et celui de la loi de ratification ont été l'occasion d'échanges fournis à l'Assemblée nationale, …