Intervention de Edouard Philippe

Séance en hémicycle du mardi 7 mai 2019 à 15h00
Questions au gouvernement — Déplacement du premier ministre en charente

Edouard Philippe, Premier ministre :

Merci, monsieur le député, de m'offrir l'occasion de revenir sur le déplacement de 48 heures que j'ai eu l'occasion d'effectuer dans le magnifique département de la Charente, qui m'a permis de rencontrer en effet les parlementaires qui siègent sur les bancs de l'Assemblée nationale et du Sénat, quelle que soit leur famille politique, les présidents d'EPCI, les maires, et au-delà des élus des représentants des agriculteurs, des salariés de la manufacture qui produit les célèbres charentaises, des représentants du monde de la viticulture, bref les forces vives de la Charente, pour évoquer avec eux l'impact des décisions qui ont été annoncées par le Président de la République et mises en oeuvre par le Gouvernement, votées par l'Assemblée nationale et le Sénat et qui ont donné lieu à la loi promulguée le 24 décembre dernier.

Vous étiez présent, monsieur le député, et je vous en remercie, certes pas à l'ensemble des rendez-vous que j'ai pu avoir mais je tenais à ce que mes rencontres avec les représentants des syndicats agricoles ou des salariés de cette manufacture aient lieu en présence des représentants de la Nation.

Je retire des échanges que j'ai pu avoir à ces deux occasions des enseignements légèrement différents de ceux que vous évoquez. J'ai entendu cet exploitant laitier me dire des choses un peu différentes de ce que vous avez dit. Il m'a dit effectivement que les prix des productions laitières ont trop légèrement augmenté, mais que les négociations s'étaient déroulées dans un contexte bien différent de celles qui avaient eu lieu dans les années précédentes parce que la discussion avait été engagée. Je vous connais suffisamment, monsieur le député, pour savoir que vous aurez l'honnêteté intellectuelle de reconnaître que ces propos ont été tenus au cours de la réunion à laquelle nous assistions vous et moi. Il a été dit que la tonalité des négociations avait changé, que nous allions dans le bon sens et qu'il fallait aller plus loin.

M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation s'est engagé à continuer à faire pression pour que les négociations aboutissent à la fixation d'un prix qui permette aux producteurs de vivre décemment.

Je retiens que les producteurs et les représentants des organisations agricoles qui étaient présents ont indiqué que tout n'était pas fait mais que nous allions dans le bon sens. Je crois que nous pouvons faire état de cette conclusion.

S'agissant des mesures destinées à augmenter le pouvoir d'achat des actifs, je retiens une chose que vous avez oublié de mentionner – car c'est évidemment un oubli : l'impact du versement des primes exceptionnelles. Il a été salué par les ouvrières et les ouvriers qui étaient présents à notre réunion. Vous ne l'avez pas mentionné mais c'est un fait.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.