Le Président de la République a reçu hier les scientifiques, le président, la secrétaire générale de l'IPBES – plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques – , qui établit un rapport scientifique de l'état de la biodiversité dans le monde. Nous pouvons d'ailleurs être fiers de cet organisme international dont l'initiative revient à la France, en 2005, sous la présidence de Jacques Chirac. Malheureusement, il a mis du temps à se mettre en place : créé en 2012, il s'est réuni pour la première fois en 2013. Le Gouvernement a souhaité qu'il se réunisse cette année à Paris, quelques jours avant la réunion du G7 Environnement, pour analyser concrètement la situation et réfléchir aux actions à mener.
S'agissant des actions en faveur de la biodiversité, vous avez rappelé l'importance de la loi de 2016, que l'on doit à Barbara Pompili, secrétaire d'État en charge de la biodiversité. Cette loi a interdit les néonicotinoïdes.