Monsieur le député, tous les faits que vous avez rappelés sont inqualifiables, et choquants. Vous avez raison, ils ne devraient pas exister dans la société, et encore moins dans les universités. Les établissements sont systématiquement accompagnés, de façon à ce que des plaintes ou des signalements puissent être déposés auprès du procureur. Nous avons mis à disposition dans les établissements des référents capables d'aider les étudiants comme les personnels à lancer ces processus de signalement, et surtout à savoir comment réagir.
Vous l'avez rappelé, cette banalisation, ces procédés insidieux cherchant parfois à culpabiliser les gens existaient peu dans les universités. Nous devons aider les établissements à réagir, en leur proposant notamment l'aide d'associations ou d'avocats gratuits, pour que les étudiants puissent se défendre.
Plus largement, j'ai décidé qu'il y aurait dorénavant dans les établissements d'enseignement supérieur et dans les universités une journée dédiée à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme : non pas une date de plus dans le calendrier, mais une véritable journée d'étude, de travail notamment sur les mémoires, qui permette, par l'éducation, à tous les jeunes présents à l'université de se rendre compte de la gravité des faits. En effet, ce qui m'interpelle peut-être le plus est que leur première réaction est de dire qu'ils ne se « rendaient pas compte » qu'ils étaient en train de commettre une infraction. C'est contre cela que nous devons évidemment lutter.