Nous ne sommes pas plus pour les zones franches dans les territoires ruraux que dans les zones urbaines – où il faudrait d'ailleurs évaluer la réussite du dispositif. Je trouve assez paradoxal que cette proposition vienne de ceux qui ont cassé et continuent de casser les services publics de proximité, qui n'ont rien fait pour empêcher les délocalisations d'entreprises implantées dans les territoires ruraux, telles que GM& S, qui ne s'opposent pas à la PAC qui bénéficie aux gros exploitants agricoles, poussant à une concentration toujours plus forte d'exploitations, qui réduisent les dépenses publiques de santé, qui ont même instauré un numerus clausus, cause du manque actuel de médecins, qui poussent, en matière d'aménagement du territoire, vers le tout-métropoles et une concentration urbaine de plus en plus importante. Et ils viennent ensuite nous expliquer qu'il faut des mesures dérogatoires qui jouent sur les recettes de l'État pour régler un problème de fond : la politique globale et structurelle qui est menée.